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6 septembre 2013

Mouvements de mobilisation pour Edouard Elias et Dider François

 

Vendredi 6 septembre, 3 mois jour pour jour après l’enlèvement d’Edouard Elias et Didier François sur la route d’Alep en Syrie, des manifestations de soutien se sont déroulées à Lille, Bordeaux, dans les régions d’Alsace et Aquitaine, ainsi que dans la capitale. En faveur des deux journalistes français détenus en Syrie depuis le 6 juin, portraits et affiches de ces derniers animaient les grandes villes du pays la semaine dernière. Dans la foule membres de la famille, amis, collègues, autorités politiques ou simples citoyens présents pour soutenir les deux reporters et leur famille, tous munis de leur badge « libérez les otages » épinglés sur leurs vestes.

 

"Leur libération doit être au centre des préoccupations premières du gouvernement"

Répondant à l’appel du comité de soutien et de Reporters Sans Frontières, des maires de droite et de gauche comme Alain Juppé (UMP) ou Bertrand Delanoë (PS) ont appelé à la mobilisation pour ne pas oublier les reporters. "Leur libération doit être placée au centre des préoccupations premières du gouvernement" déclare Serge July, coprésident du comité de soutien. A l’origine de Reporters Sans Frontières (RSF), une pétition pour leur libération a déjà recueilli plus de 7000 signatures, selon leur comité de soutien. Et déjà jeudi à Perpignan une minute de silence était organisée en leur mémoire, lors du rendez-vous mondial du photojournalisme.

 

Retenus par un groupe rebelle

Selon les autorités françaises, Edouard Elias, photographe indépendant, et Didier François, reporter à Europe 1, seraient retenus par un groupe de la résistance, un groupe rebelle syrien. Une information confirmée par Florence Aubenas, elle-même journaliste retenue en otage en Irak en 2005. Au vu des récentes menaces de Bachar Al-Assad cela est plutôt encourageant. En revanche aucune revendication ni vidéo publique ne sont parvenues, comme habituellement lors des prises d’otage, mais les autorités ont la certitude qu’ils sont vivants.

 

12 autres journalistes ont également été pris en otage en Syrie, parce que transmettre de l’information dérange le régime et la résistance. Depuis le début du conflit en mars 2011, plus de 100 000 civils et militaires sont décédés, « dont 100 acteurs de l’information », a rapporté Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

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