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Inclassable

20 décembre 2013

Travailleurs détachés: un accord européen osé

 

Lundi 16 octobre, les Européens signent un accord à Bruxelles sur les moyens d’empêcher les fraudes sur les travailleurs détachés, sujet tabou à l’approche des élections européennes.

Après huit heures de négociations, les ministres du Travail des 28 ont trouvé des solutions afin de lutter contre les abus liés au détachement de travailleurs européens. Le but premier est d’avoir « une égalité de traitement entre tous », puis d’exercer « une concurrence loyale », selon la ministre lituanienne Algimanta Pabedinskiene. Le ministre français Michel Sapin a promis de « mettre en œuvre les outils juridiques et les moyens humains » afin de lutter contre ces fraudes. Au sein de l’UE, le nombre de travailleurs détachés attendrait les 1,5 millions, et très peu sont déclarés, mais nombreux sont sous-payés.

 

L’initiative de la France

Claude Bartolone, président (PS) de l’Assemblée Nationale, estime que la France a fait bouger l’Europe sur la question des travailleurs détachés du continent. Tout comme lui, le député de Seine-Saint-Denis prône pour une plus grande implication européenne dans les opérations militaires extérieures, faisant référence à l’intervention de la France en Centrafrique.

 

L’adoption de la loi n’a pas été simple, de nombreux pays craignant de remettre en cause la libre circulation. Sept pays ont voté contre, mais la Pologne a fait pencher la balance afin de faire passer le texte, qui devra être examiné par le Parlement européen.

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27 novembre 2013

Adieux à un combattant de la contraception

Lucien Neuwirth, pionnier de la contraception, est mort le 26 novembre à l’âge de 89 ans, des suites d’une infection pulmonaire. Surnommé « le père de la pilule», il est l’un des rares hommes politiques à avoir donné son nom à une loi.

 

L’histoire d’un combattant

Très jeune, Lucien rejoint les Forces françaises libres. A 23 ans il devient conseiller municipal de Saint-Etienne, à la tête de la commission des divorces et de l’aide sociale, et se retrouve confronté à des drames conjugaux causés par un enfant non désiré. C’est alors qu’il décide de s’attaquer à un tabou en voulant abroger la loi de 1920 qui interdit tout moyen de contraception. Elu député gaulliste de la Loire en 1958, il s’informe auprès des plannings familiaux. Très vite le grand maître de la Grande Loge de France propose à Lucien une loi en faveur de la contraception, et créé une commission spéciale pour l’étudier. Puis dès 1967, contre la majorité de son camp, il réussi à faire adopter la loi autorisant la contraception. Ainsi la « loi Neuwirth » autorise la fabrication de contraceptifs et leur vente en pharmacie sur ordonnance médicale. Ce texte lui vaut d’être qualifié de « malfaiteur public » de la part du Sénat. Mais cela ne l’empêche pas d’être élu sénateur RPR de 1983 à 2001.

 

Grâce à lui les mœurs évoluent, bien qu’il ne soit pas encore facile de convaincre la société d’une telle évolution dans les années 60. Selon lui, cette lutte a été causée par son éducation, « élevé par deux femmes exceptionnelles ».

 

15 novembre 2013

Au Cameroun, Boko Haram affirme détenir un prêtre catholique français

Le groupe islamiste nigérian Boko Haram a déclaré à l’AFP détenir le père français Georges Vandenbeusch, 42 ans, enlevé dans la nuit de mercredi à jeudi 14 novembre au Cameroun.

Des forces de sécurité « lourdement armées » on été déployées afin de retrouver les ravisseurs, ainsi qu’au Nigéria. Les autorités ont retrouvé « 309 balles de fusil d’assaut Kalachnikov » au Cameroun, près des papiers et du chéquier du prêtre, ainsi qu’une valise vide. D’après des sœurs témoins de l’enlèvement, le groupe cherchait « de l’argent ».

 

Un groupe armé habitué aux enlèvements

Lors d’un entretien téléphonique avec le président camerounais Paul Biya, François Hollande a convenu « d’accroître les mesures de protection des ressortissants français ».

Ce n’est pas la première fois qu’Ansaru du groupe de Boko Haram revendique des enlèvements d‘étrangers. Le prêtre, présent pour venir en aide à 10.000 Nigérians réfugiés au Cameroun, se trouvait dans une zone « déconseillée du risque terroriste ». Paris lui avait recommandé de partir, mais le père estimait qu’il devait y être. Dans cette région, sept français d’une même famille avaient déjà été enlevés en février puis libérés en avril.

Quelques jours avant l’enlèvement du prêtre, les Etats-Unis avaient inscrit Boko Haram et Ansaru sur leur liste noire « terroriste ». Les forces de sécurité nigérianes se battent également contre les attentats du groupe depuis mai. La semaine dernière neuf insurgés de Boko Haram ont été tués.

1 novembre 2013

Une affaire de femme

C’est l’histoire d’une affaire de beauté,

Désormais signe de vulnérabilité.

Cette affaire devient celle des médias, ainsi que d’une affaire personnelle.

Mais la minceur est une affaire de plus en plus ample et cruelle.

 L’affaire de tous aujourd’hui.

Chacun à sa manière l’enrichit.

Cette affaire est celle d’une passion, d’une obsession, toujours plus aboutie.

 Affaire néanmoins plus importante chez les femmes, de New-York à Paris.

Fillette ou femme mûre, cette affaire les fait parfois ressemler à un zombi,

Et les rend souvent si aigries.

Etre la plus belle, la plus mince et ainsi la plus aimée ;

Telle est l’affaire principale, qui leur retire pourtant toute vitalité.

Etre bien dans sa peau est désormais une affaire de taille,

Une taille 34 qui les fait si souvent ressembler à une paille.

L’affaire est de perdre du poids à tout prix,

Afin de ressembler à une Barbie.

Peu importe les risques,

Tourne toujours le même disque, d’avoir une parfaite plastique.

Cett affaire se transforme en véritable tyran,

Auxquelles aspirent adolescentes et mamans.

Corps imaginaire réservé aux stars de Fémina,

Il devient une réelle affaire, qui pourtant les ruinera.

 

27 octobre 2013

Un marronnier qui fait parler

Le changement d’heure cette année s’est effectué dans la nuit du 26 au 27 octobre, et la presse a défait la rumeur qui prône les bénéfices de dormir une heure de plus. Comme chaque année le marronnier fait beaucoup parler les médias, de la presse nationale ou régionale, aux journaux féminins.

 

Le Monde parle du changement d’heure dans sa catégorie « Vous », et fait l’éloge du temps et de l’heure, au cœur de notre quotidien. Le journal nous fait revenir sur l’histoire économique de ce changement d’heure, qui avait pour but de limiter la consommation d’électricité en France, après le choc pétrolier. Libération évoque également essentiellement les économies d’énergie réalisées grâce au décalage horaire, et rappelle l’historique de cette action. Il soulève cependant un enjeu majeur, qui est « d’éviter un décalage trop fort entre la vie sociétale et les horaires de lever du soleil en hiver, qui ne se lèverait alors qu’entre 9h00 et 10h00 ».

 

Perturbations de l’horloge biologique

La Voix du Nord souligne aussi les économies d’énergie réalisées grâce à ce changement qui ouvre la place à l’hiver, mais met plus en valeur ses effets nocifs sur notre santé. Selon le journaliste, cette heure de sommeil supplémentaire n’est pas forcément bénéfique pour tout le monde, et certains ont dû mal à passer le cap. Le journal parle notamment des « troubles de l’humeur, et baisse de l’appétit ». Le Parisien lui table le sujet dans sa rubrique Société, avec dans son titre le premier mot « Santé ». Il souligne également le fait que certains aient « du mal à s’adapter », et donne des conseils personnalisés selon les âges, afin de s’adapter au mieux au décalage horaire. Le changement d’heure fait également un titre dans TopSanté, qui voit ce décalage d’une manière plutôt négative, « synonyme de froid, de fatigue ». Ainsi il propose des solutions afin de garder la forme. Le mot d’ordre est « détox ». On commence « dès le réveil par un jus de citron », et on privilégie l’ « ananas » ou l’ »artichaut ». Autre surprise, le journal affirme que ce n’est « pas la peine de manger plus gras ».

 

Entre l’envie de préserver les ressources énergétiques de la planète, et les mauvais effets sur l’humeur et la forme des citoyens, le changement d’heure au commencement de l’hiver est dans les esprits de tous et largement discuté.

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27 octobre 2013

Les pourparlers sur le Premier ministre tunisien suspendus

Les pourparlers entre les islamistes au pouvoir et l’opposition concernant l’élection du nouveau Premier ministre ont été suspendus, faute d’accord. Le secrétaire général de l’UGTT a affirmé « suspendre le dialogue national jusqu’à ce qu’il y ait un terrain favorable ».

Mestiri candidat potentiel

Les islamistes d’Ennahda et leur allié laïc Ettakatol souhaitent voir au pouvoir Ahmed Mestiri, 88 ans, alors que l’essentiel de l’opposition soutient Mohamed Ennaceur, 79 ans. Selon Ameur Larayedh, responsable d’Ennahda et frère du Premer ministre Ali Larayedh, « le meilleur scénario » est de voter pour Mestiri.


Etat d’urgence jusqu’en 2014

Après trois mois de disputes et de nombreux reports, ces pourparlers visent à sortir la Tunisie de la profonde impasse dans laquelle elle se noie depuis l’assassinat le 25 juillet du député d’opposition Mohamed Brahmi. Mais depuis le 25 octobre aucune décision concrète n’a été mise en œuvre. Le Premier ministre indépendant censé être désigné lors du dialogue national, devrait former à la mi-novembre un « cabinet apolitique » afin de remplacer celui d’Ali Larayedh.


Désormais on estime le prolongement de huit mois, de l’état d’urgence en vigueur depuis la révolution qui avait renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011.

23 octobre 2013

Accord entre EDF et Londres pour construire deux EPR

Le gouvernement britannique et EDF ont officialisé lundi 21 octobre, un accord portant sur la construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR, investissement chiffré à 16 milliards de livres.

« C’est un jour historique », a affirmé le ministre britannique de l’Energie Ed Davey, aux côtés d’Henry Proglio, le PDG d’EDF, et de Vincent de Rivaz, le patron d’EDF Energy. « Nous faisons face à une crise énergétique imminente au cours de la prochaine décennie», a ajouté M. Davey afin de défendre le renouvellement du parc, tandis que quinze des seize réacteurs en activité dans le pays doivent fermer d’ici dix ans.

 

Un accord compétitif

L’accord prévoit notamment un prix de vente garanti pendant 35 ans. Ce nouveau programme nucléaire permettra aux ménages d’économiser « 74 livres par an en prix courant, d’ici à 2026-30 », puisque les réacteurs seront mis en service en 2023, grâce au groupe français Areva. Le ministère de l’Energie se félicite que cette centrale soit construite sans faire appel à l’argent public.

En revanche les prix par mégawatheure seront très élevés par rapport aux cours de l’électricité outre-Manche, ce qui alimentera certainement la polémique sur la hausse des prix.

 

Le Royaume-Uni est l’un des rares pays à rester fermement engagé dans le nucléaire, même après la catastrophe de Fukushima. Saluant un "très grand jour" de par la création attendue de 25.000 emplois, le premier ministre David Cameron a indiqué espérer que cet accord soit "le premier de plusieurs autres".

 

20 octobre 2013

Liberté de presse contre liberté de vie privée

 

Dans les pays démocratiques les journalistes bénéficient d’une grande liberté  d’information, mais se doivent de respecter certaines règles d’écriture. Cependant entre l’exigence de productivité et de rentabilité imposée par la rédaction, les princes de l’information sont parfois amenés à négliger certains aspects de leur déontologie. Ce fut le cas pour les journalistes Fabrice Lhomme, Fabrice Arfi et Hervé Gattegno, ainsi que leurs responsables respectifs, Edwy Plenel pour Mediapart et Franz-Olivier pour Le Point. Le 30 août dernier ils sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour recel de documents portant atteinte à la vie privée dans l’affaire Bettencourt.

 

L’intérêt public face au respect de la personne

L’affaire judiciaire révèle de nombreux enjeux dans le monde des médias. Notamment la question sur la limite de l’information du journaliste. Est-il autorisé à enquêter lui-même, tout comme dans l’affaire Bettencourt ? Dans ce cas-ci, jusqu’où peut-il aller afin de livrer des vérités au public? Comme le soulignent les avocats de Mediapart : "Plus la valeur informative pour le public est grande, (…) plus devient relative la protection de l’autre liberté en concours". Cependant dans cette affaire la liberté d’écriture a des limites. En effet les journalistes se sont faits sanctionner pour avoir enquêté de manière abusive. La cour d’appel de Versailles a interdit aux deux organes de presse de publier les enregistrements à l’avenir et les a condamnés à verser chacun 20 000 euros de dommages et intérêts à Mme Bettencourt et 1 000 euros à son ancien gestionnaire de fortune.

 

Errances judiciaires

Mais est-il légitime d’attaquer en justice un journaliste qui dévoile des preuves utiles à une enquête ? Les tribunaux eux-mêmes peinent à se faire une opinion sur l’utilisation des sulfureuses bandes sonores. Ainsi le 31 janvier 2012 la chambre criminelle de la Cour de cassation considère que les enregistrements sont des preuves recevables en justice, tandis que la première chambre civile estime le 6 octobre 2011 qu’ils portent atteinte à la vie privée. Puis le 4 juillet dernier la Cour d’appel de Versailles estime que les journalistes ont porté atteinte à la vie privée de l’intéressée et les condamne. Les médias s’exécutent, en particulier Mediapart qui le fait de manière spectaculaire ; désormais tous les articles en lien aboutissent à une seule formule : « cet article a été censuré ».

 

L’affaire Bettencourt a soulevé de nombreux problèmes existentiels au cœur des affaires journalistiques, chaque fois qu’une personnalité est concernée dans un article. Ici l’information contenue dans les enregistrements était-elle si utile à l’intérêt général qu’elle justifiait une éventuelle atteinte à la vie privée ? Sur cette supposition, les tribunaux ont affirmé que non après deux années de jugement, et défendent le respect de la vie privée. Les journalistes quant à eux estiment que la liberté d’expression prévaut, et selon Rue89 : « Rendre public ce qui est d’intérêt public est toujours légitime, notamment quand le secret protège des injustices». Le délit est difficile à qualifier ici, sachant que les enregistrements ont été réalisé clandestinement au domicile de Mme Bettencourt, mais que le droit de savoir des citoyens est lui aussi justifiable.

15 octobre 2013

Ondes: pas de risques avérés

L’Agence de sécurité sanitaire (Anses) a rendu ce 15 octobre ses conclusions sur les effets des ondes électromagnétiques. Selon les experts, si l’exposition aux radiofréquences peut provoquer des « modifications biologiques », celles-ci "n’ont pas d’effet avéré sur la santé".

 

Selon Anses, le seul effet biologique que causerait l’exposition aux ondes concernerait le sommeil. Les travaux de 2009 avaient déjà conclu à l’absence de preuves sur la nocivité des ondes, mais recommandent toutefois la réduction des expositions principalement lors de l’usage du téléphone portable, en particulier pour les enfants et les utilisateurs intensifs.

 

Néanmoins les risques existent

Un document ministériel de mars rappelle néanmoins qu’ «une exposition aiguë de forte intensité aux champs électromagnétiques peut provoquer des effets thermiques », soit une augmentation importante de la température des tissus. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en mai 2011 les champs électromagnétiques comme "peut-être cancérogènes". Et certaines publications évoquent également une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables.

 

Ces dernières années les interrogations sur les risques liés aux ondes ne cessent d’augmenter, tandis que les technologies sans fil connaissent un déploiement énorme, ce qui expose ainsi la population à différentes intensités de rayonnements.

 

11 octobre 2013

Bernard Tapie visé pour escroquerie

Depuis le 13 septembre une information judiciaire a été ouverte contre Bernard Tapie pour « fraude fiscale » et « organisation d’insolvabilité », à la suite d’une plainte déposée par le ministère de l’économie et des finances.

 

L’enquête est confiée au juge financier Serge Tournaire, également chargé de l’enquête sur la vente d’Adidas. Le Parquet suspecte l’homme d’affaire d’organiser son insolvabilité en minorant ses résultats, tout en essayant de répartir ses fonds à l’étranger afin d’échapper au fisc en France. Pour échapper au règlement des sommes réclamées par le fisc, le couple Tapie arguait de sa difficile situation financière. En 2008 ils ont perçu 405 millions d’euros dans le cadre de la procédure judiciaire liée à l’arbitrage contre le Crédit lyonnais, au sujet de la vente d’Adidas.

 

Les époux Tapie doivent 15,7 millions d’euros

En réponse Bernard Tapie a dénoncé dans un entretien avec l’AFP des « mesures d’intimidation » qui ne l’ »atteignent pas », en rapport avec « des saisies opérées sur les comptes de ma femme et de moi-même et relatives à des impôts entre 1989 et 1991 ». D’après Le Monde, les époux Tapie se voient réclamer 15,7 millions d’euros pour cette période, à quoi s’ajouterait un avis à un tiers détenteur de 13 millions d’euros. Ainsi l’homme d’affaires a contre-attaqué en déposant à son tour une plainte pour « concussion et discrimination » contre le centre des impôts du 6ème arrondissement à Paris où il réside.

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